Dieselgate : vous vous rappelez ? Le scandale qui n’en finit pas
Résumé : Vous vous souvenez du Dieselgate ? En septembre 2015, Volkswagen a admis avoir truqué 11 millions de véhicules diesel pour fausser les tests antipollution. Le choc a été brutal, et même en 2025, le groupe allemand en subit encore les conséquences.
En mai 2025, après quatre ans de procès, la justice allemande a condamné quatre anciens dirigeants, à des peines de prison, fermes ou avec sursis. Pendant ce temps, en France, le parquet de Paris demande un procès contre Volkswagen fin février 2025, malgré les objections du constructeur. Bref, le Dieselgate, c’est loin d’être de l’histoire ancienne !
Un scandale qui a secoué le monde
Vous avez déjà acheté une voiture en pensant qu’elle était écolo, pour découvrir ensuite qu’on vous a menti ? C’est exactement ce qui s’est passé avec le Dieselgate. En 2015, Volkswagen, le géant allemand de l’automobile, a été pris la main dans le sac : des millions de voitures diesel équipées d’un logiciel truqueur pour passer les tests antipollution. Sur le papier, tout était nickel. Sur la route, c’était une autre histoire.
Dix ans plus tard, l’affaire continue de faire des vagues. Des condamnations tombent en Allemagne, la France veut aussi juger Volkswagen, et le constructeur n’arrive pas à se dépêtrer de ce cauchemar. Alors, où en est-on aujourd’hui ? On vous raconte tout.
Rappel des faits : c’était quoi, le Dieselgate ?
Tout commence en septembre 2015. L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) révèle que Volkswagen a installé un logiciel frauduleux sur 11 millions de véhicules diesel dans le monde. Ce logiciel détectait quand la voiture passait un test et réduisait les émissions polluantes. Une fois le test fini ? Les émissions de NOx (des gaz hyper nocifs) explosaient, jusqu’à 40 fois les limites autorisées.
Les chiffres qui donnent le tournis
- Véhicules truqués : 11 millions, dont 8,5 millions en Europe.
- Coût pour Volkswagen : plus de 32 milliards d’euros en amendes, rappels et indemnisations.
- Impact environnemental : selon une étude du MIT, les émissions excédentaires pourraient avoir causé 59 décès prématurés rien qu’aux États-Unis.
Le PDG de l’époque, Martin Winterkorn, démissionne quelques jours après le scandale. Mais pour Volkswagen, c’est juste le début des ennuis.
Les conséquences : Volkswagen toujours dans la tourmente
Dix ans après, le Dieselgate reste une épine dans le pied de Volkswagen. Le groupe a beau avoir repris la tête des ventes mondiales en 2024, cette affaire continue de lui coûter cher.
Un portefeuille qui pleure
- Amendes monstres : plus de 32 milliards d’euros, dont 20 milliards rien qu’aux États-Unis.
- Chute en bourse : en septembre 2015, l’action VW a perdu 40 % en deux jours. Elle s’est relevée depuis, mais la confiance a pris un sacré coup.
Une réputation en miettes
Les clients ne pardonnent pas facilement. Un sondage de 2023 montre que 45 % des Européens ne font plus confiance à Volkswagen sur ses promesses vertes. Le slogan « Das Auto » a été remisé au placard, et le groupe a mis le paquet sur l’électrique pour redorer son blason.
Un tournant pour l’industrie
Le scandale a aussi forcé toute l’industrie automobile à bouger. Volkswagen a lancé son plan « Transform 2025+ » pour investir massivement dans l’électrique. Aujourd’hui, ils visent 25 % de ventes électriques d’ici fin 2025. Mais le Dieselgate a laissé des traces indélébiles.
Allemagne : la justice frappe fort
En mai 2025, après quatre ans de procédure, le tribunal de Braunschweig, en Allemagne, a rendu son verdict. Quatre anciens cadres de Volkswagen ont été condamnés pour « fraude en bande organisée ». Voici le détail :
Les condamnés
- Jens Hadler, ex-chef des moteurs diesel : 4 ans et demi de prison ferme.
- Hanno Jelden, responsable électronique : 2 ans et 7 mois de prison ferme.
- Heinz-Jakob Neusser, ancien patron du développement : 1 an et 3 mois avec sursis.
- Thorsten D., expert en émissions : 1 an et 10 mois avec sursis.
Le juge a été clair : ces cadres savaient que les voitures étaient truquées et ont menti aux autorités. Ils devraient faire appel, mais leur carrière dans l’automobile semble compromise pour un bout de temps.
Martin Winterkorn dans le viseur
L’ancien PDG, Martin Winterkorn, n’a pas encore eu son verdict. Son procès, commencé en septembre 2024, a été retardé par des soucis de santé. Il risque jusqu’à 10 ans de prison si la justice le reconnaît coupable. Réponse prévue d’ici septembre 2025.
France : le parquet veut un procès
Pendant que l’Allemagne condamne, la France entre dans la danse. Fin février 2025, le parquet de Paris a demandé un procès contre Volkswagen pour « tromperie aggravée ». Pourquoi ? Parce que 950 000 véhicules truqués ont été vendus en France, et les consommateurs se sentent floués.
Volkswagen proteste, arguant que l’affaire a déjà été jugée en Allemagne. Mais le parquet parisien ne l’entend pas de cette oreille : les faits français sont distincts, et les clients méritent justice. Si le procès a lieu, ça pourrait coûter encore quelques millions au constructeur.
Tableau : les peines en Allemagne
| Nom | Rôle | Peine |
|---|---|---|
| Jens Hadler | Chef des moteurs diesel | 4 ans et demi de prison |
| Hanno Jelden | Responsable électronique | 2 ans et 7 mois de prison |
| Heinz-Jakob Neusser | Patron du développement | 1 an et 3 mois avec sursis |
| Thorsten D. | Expert en émissions | 1 an et 10 mois avec sursis |
Et demain ? Le Dieselgate n’est pas fini
Le Dieselgate, c’est comme une série Netflix qui n’en finit pas. En Allemagne, d’autres cadres pourraient encore être jugés. En France, un procès pourrait alourdir la facture. Et ailleurs ? Au Royaume-Uni, 91 000 propriétaires réclament toujours des indemnisations.
Ce qu’on en retient
- Des normes plus dures : depuis le scandale, les tests antipollution sont plus stricts en Europe.
- Un électrochoc : le Dieselgate a poussé l’industrie vers l’électrique, mais la méfiance reste.
- Un coût colossal : selon un tweet récent, l’impact économique global pourrait atteindre 146 milliards d’euros, entre amendes, pertes de productivité et santé publique.
Conclusion : une leçon à ne pas oublier
Dix ans après, le Dieselgate reste un symbole. Pour Volkswagen, c’est une claque qui rappelle qu’on ne joue pas avec la confiance des clients. Pour nous ? Une preuve qu’il faut garder l’œil ouvert, même sur les grandes marques.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Volkswagen arrivera-t-il à tourner la page ? Laissez vos commentaires, on a hâte de vous lire !
FAQ : vos questions sur le Dieselgate
C’est quoi, le Dieselgate ?
C’est un scandale qui a éclaté en 2015 quand Volkswagen a avoué avoir truqué 11 millions de voitures diesel avec un logiciel pour fausser les tests antipollution.
Qu’est-ce que ça a coûté à Volkswagen ?
Plus de 32 milliards d’euros en amendes et indemnisations, une réputation abîmée, et un virage forcé vers l’électrique pour se relever.
Pourquoi la France veut juger Volkswagen ?
Parce que 950 000 véhicules truqués ont été vendus en France, et le parquet estime que les clients ont été trompés, même si Volkswagen a déjà été condamné ailleurs.
